Dyslexie, outils numériques & aide aux devoirs

Table des matières

Qu’est ce que la dyslexie ? Les Dys en France

En bref :

     

      • 8% de la population est atteintes de troubles Dys.

      • En France, les enfants présentant des troubles Dys sont plus de 600 000

      • Ces troubles affectent le langage écrit ou oral, les gestes ou la motricité.

      • Il n’existe pas de standard, chaque personne dyslexique à sa propre dyslexie !

    La dyslexie, fait partie d’une grande famille de troubles de l’apprentissage, nommés de façon générique les Dys. Ce sont des troubles neurodéveloppementaux altérant durablement et spécifiquement le développement d’un apprentissage ou d’une fonction cognitive comme nous l’explique

    Dr. Catherine BILLARD, neurologue et pédiatre, présidente de l’Association pour la recherche sur les troubles des apprentissages

    Ces troubles ne s’expliquent pas par une pathologie sensorielle ou intellectuelle, neurologique ou psychiatrique. Ils peuvent concerner une ou plusieurs fonctions cognitives comme le langage écrit ou oral, les gestes, la motricité. Leur nature et leur sévérité varient d’un enfant à l’autre et il est fréquent qu’un enfant soit atteint de plusieurs troubles en même temps.

    La proportion que représente la population atteinte varie selon les études, selon les pays, selon les époques et selon la nature des troubles que l’on inclut dans l’étude. En France il est question de 8% de la population atteints de troubles dys, dont 4 à 5 % des élèves d’une classe d’âge qui sont dyslexiques, 3% dyspraxiques, et 2% dysphasiques.

    Il faut noter que l’origine de ces troubles restent encore obscurs pour le monde médical. Si nous reprenons le travail de Dr. Yann MIKAELOFF, travaillant au centre de références des troubles des apprentissages, dans l’unité de rééducation neurologiques infantile au CHU Bicêtre, des études génétiques et d’imagerie cérébrale sont toujours en cours pour déterminer l’origine du trouble spécifique des apprentissages avec déficit en lecture (dyslexie), le trouble le plus étudié par les chercheurs. Ce trouble est le plus représenter parmi les Dys, et présente la particularité qu’il y a autant de dyslexies différentes que de dyslexiques. Chaque personne atteinte de dyslexie en a donc sa propre version !

    Symptômes et origines de la dyslexie

    En bref :

       

        • Depuis 2010, la dyslexie peut être reconnue comme un handicap.

        • Inhérent à l’enfant, la dyslexie est souvent à l’origine de décrochage scolaire

        • La dyslexie est d’origine génétique, liée à la l’éloignement entre des zones du cerveau.

        • La dyslexie se traduit par une difficulté à associé le sens des mots à leur son et leur orthographe.

        • Les effets visuels sur les textes, comme la mise en forme, ont un impact positif sur la lecture.

      L’existence d’une susceptibilité génétique a été démontrée et, à ce jour, quelques gènes de prédisposition ont été identifiés : ils sont impliqués dans la migration neuronale. Certains sont, en outre, associés aux troubles du langage oral, dans le cadre de syndromes souvent plus complexes. L’imagerie cérébrale anatomique et fonctionnelle permet quant à elle de mieux comprendre les mécanismes associés aux troubles de l’apprentissage. Les chercheurs observent de mieux en mieux les aires cérébrales affectées aux différentes fonctions. Ils soupçonnent que des désordres neuronaux dans certaines régions, ou encore un déficit de connexion entre des aires éloignées du cerveau pourraient expliquer différents troubles des apprentissages.

      Bien que l’origine reste incertaine, de nombreuses recherches et initiatives voient le jour pour y remédier. Dr. MIKAELOI souligne d’ailleurs l’importance des méthodes de remédiation innovantes, et d’autres études, comme celle menée par le centre référent des troubles du langage et des apprentissages de Grenoble, mettent en avant la pertinence des effets visuels sur les textes, permettant de mettre en œuvre d’autres régions du cerveau et limitant ainsi les troubles du lecteur.

      En France, des milliers d’écoliers attaquent l’école chaque année en septembre. Ces enfants ne sont pas tous égaux face à l’éducation. En plus d’être issus de cercles socio-culturels différents, il faut ajouter des troubles de l’apprentissage, inhérents à l’enfant, qui créent des inégalités notables à l’école.

      Ces troubles se manifestent principalement lors du développement de l’enfant et se présentent sous de nombreuses formes.

      Pour décrire le phénomène de dyslexie simplement, lors de la lecture d’un texte, le lecteur fait un découpage de mots par morceaux, nommés graphèmes.

      Si le lecteur est atteint de dyslexie, alors la détection cognitive de ces graphèmes se fait difficilement, rendant la lecture lente et saccadée, ou bien erronée, car le lecteur lit un mauvais graphème.

      Enfin, à l’instar des avancées scientifiques sur le sujet, des avancées sociales et sociétales suivent le pas. II faut noter l’amélioration des processus de diagnostics des troubles chez les enfants et un meilleur accompagnement de ceux-ci depuis ces dernières années. Nous le devons notamment à la démocratisation de la reconnaissance de ces troubles, surtout depuis 2010, car certains des troubles Dys peuvent être assimilés à des handicaps, déclenchant les aides et les accompagnements de l’État associés. Cependant, même si la détection se fait de mieux en mieux, le traitement lui reste difficile.

      Les instituteurs et les parents d’élèves rencontrent des difficultés à encadrer ces enfants, tandis que les orthophonistes sont débordés et n’arrivent pas à subvenir à l’ensemble des demandes de thérapie.

      > En savoir plus sur les symptômes de la dyslexie

      La dyslexie à l’école. Le quotidien à l’école pour un enfant dyslexique

      En bref :

         

          • Le quotidien des enfants à l’école est stressant et fatiguant

          • Les enseignants ont de moins en moins de temps par écolier

          • Des aménagements sont disponibles comme le tiers temps ou l’accompagnement d’une AESH

          • Les MDPH (Maisons Départementales pour les Personnes Handicapées) peuvent fournir des tablettes et ordinateurs

        Il est clair que le quotidien des enfants à l’école est déjà chargé et riche, entre les contrôles, les leçons et les exercices. Mais nous oublions rapidement que certaines tâches, considérées comme simples, qui peuvent devenir une vraie peine pour les enfants dyslexiques. En effet, il devient très vite insurmontable pour l’enfant de gérer la prise de note sous forme de dictée orale du professeur, mais aussi lorsqu’il doit lire à haute voix devant toute la classe. Ces efforts demandent à l’enfant une quantité d’énergie bien supérieure à ce qui est nécessaire pour un enfant neurotypique (sans trouble).

        « L’écriture étant pénible et la lecture saccadée, il n’est pas rare que ces enfants subissent des moqueries et du stress, conduisant souvent à la perte d’estime de soi. De plus, l’augmentation des écoliers par classe laisse de moins en moins de temps aux éducateurs à consacrer à ces enfants, qui la plupart du temps n’ont pas l’opportunité d’avoir un traitement particulier.

        A noter que lorsque le diagnostic de la dyslexie est officiellement posé par un orthophoniste, il est possible dans certains cas d’obtenir des aménagements, comme un soutien AESH ou bien du tiers temps. Dans d’autres cas, les MDPH, Maisons Départementales pour les Personnes Handicapées, peuvent prendre en charge l’équipement informatique de l’enfant, comme un ordinateur, une tablette ou des licences, pour l’équiper à la maison ou à l’école. Il faut néanmoins remplit le dossier adéquate auprès de votre MDPH de proximité.

        > En savoir plus sur « Les solutions pour les écoles »

        Les devoirs des dyslexiques à la maison

        En bref :

           

            • Plus de 50% des parents passent au moins 1 heure 30 min par jour dans les devoirs

            • Il existe plusieurs familles de dyslexie (en savoir plus)

            • Les trois points les plus bloquants dans les devoirs sont : la lecture, la motivation et l’organisation

          Voilà le moment tant redouté des devoirs. Vous vous armez de patience, une profonde inspiration, et vous ouvrez le cahier de texte. Ce moment, vous n’êtes pas seul à le vivre, beaucoup de foyer ont la même scène chaque soir. Et d’ailleurs, votre enfant ressent la même chose. Les enfants dyslexiques affichent un grand désintérêt pour les devoirs, souvent synonyme de corvée. Une étude menée par Glaaster, auprès de 136 parents d’écoliers dyslexiques nous montre que la moitié d’entre eux passe plus d’1h30 par jour dans les devoirs, avec même qu’un quart de ces parents y passe plus de 2h30. Il faut ajouter à cela la fatigue de l’enfant après une journée d’école et son trouble dyslexique pour que ce temps d’apprentissage devienne une punition pour tout le foyer.

          Cette même étude nous montre aussi que ce qui rend les devoirs difficiles au quotidien. L’un des facteurs les plus important qui ressort est dans un premier temps la difficulté de lecture. Il est évident que les dyslexiques, par définition, rencontrent des difficultés à lire. Cette lecture est souvent saccadée, voir erronée. Il faut rappeler qu’il existe des grandes familles de dyslexie, nommée dyslexie phonologique, dyslexie de surfaces et dyslexie mixte. Si cela vous intéresse, retrouver notre article sur les types de dyslexies.

          Ces problèmes de lectures ralentissent les devoirs, car il est plus compliqué pour l’enfant de déchiffrer les textes et leurs sens. Malheureusement, il n’est pas simple pour les parents de les aider, car étant unique à chacun, comprendre la dyslexie et les besoins de son enfant est très compliqué. L’étude montre que 75% des parents ont du mal à accompagner les enfants dans les devoirs pour cette raison. Néanmoins, il existe des méthodes pour améliorer la situation que vous retrouverez dans les paragraphes suivants.

          Le second problème que relève l’étude est la motivation de l’enfant dans les devoirs. Les enfants deviennent de plus en plus retissant pour faire les devoirs, due notamment à la difficulté qu’il rencontre. C’est un défi ESSENTIEL que de garder cette motivation au plus haut, comme nous l’explique Claire CALIZZANO, orthophoniste. De même, si ce point vous intéresse, vous pouvez retrouver notre article sur la motivation des enfants dans les devoirs et comment il est possible de les aider.

          Enfin, le dernier sujet de difficulté des parents est l’organisation du travail. Les enfants dyslexiques ont tendance à délaisser l’école, ne prenant plus les devoirs dans leur agenda et cahier de texte, perdant les polycopiés et feuilles volantes entre deux journées d’école ou mélangeant les devoirs entre les matières. Cela est souvent à l’origine de longues heures d’investigation pour retrouver ces devoirs et documents. Comme pour les deux autres sujets présentés ci-dessous, vous pouvez trouver la section qui l’explique en détails juste en dessous.> En savoir plus sur « Comment aider un enfant dyslexique pour ses devoirs ? »

          Gérer les difficultés de lecture d’un enfant dyslexique, aide à la lecture

          En bref:

             

              • La dyslexie se traduit par la lecture de lettres tronquées ou inversées

              • Une première solution est l’aide à la lecture par adaptation de la mise en page pour les dyslexiques (en savoir plus)

              • Une seconde solution est l’aide à la lecture par synthèse vocale, mais avec modération ! (en savoir plus)

            Il n’est pas simple de comprendre ce que vie un enfant dyslexique quand on ne vit pas la même situation. Il est facile de vulgariser ce que représente la lecture d’un dyslexique en imaginant des lettres à moitié écrites et dont le cerveau doit compléter la partie manquante, ce qui peut rapidement entraîner des erreurs. Un autre des symptômes que l’on peut expliquer est la sensation de superposition des lettres qui se ressemble, comme le p et le b, entraînant un problème de déchiffrage. Enfin, les enfants dyslexiques expliquent avoir l’impression que les lettres se baladent sur la feuillent, et qu’il est difficile pour eux de les positionner en mots. On retrouve graphiquement ce que cela peut donner grâce au travail de Manon MOLINARO et ses infographies pour montrer ce que vit un dyslexique. Deux méthodes permettent d’améliorer la lecture d’enfants dyslexiques. La première est l’aide à la lecture par synthèse vocale. Cette méthode est efficace dans le cas où l’enfant devrait lire un texte, mais que la fatigue est grande, en fin de journée notamment, et qu’il ne pourra pas fournir l’effort nécessaire à la lecture. Certains outils proposent de faire la lecture de texte pour l’enfant, ce qui leur permet donc de ne pas perdre de l’énergie dans la lecture, mais seulement sur la compréhension du sens des mots. Néanmoins, cette méthode possède tout de même l’inconvénient de ne pas aider l’enfant à améliorer sa lecture, laissant son niveau stagner, voir régresser si la synthèse vocale est trop utilisée ! A utiliser en soutien, pas systématiquement ! Chez Glaaster par exemple, nous proposons cette fonctionnalité de façon à ce que l’enfant puisse l’utiliser quand il en a besoin, mais nous ne l’appliquons pas systématiquement pour continuer à stimuler sa lecture.

            La seconde méthode est la modification graphique des textes Comme évoqué au début de l’article, il est possible de sensiblement faciliter la lecture grâce à de la mise en forme, l’ajout de couleurs sur certains graphènes ou phonèmes, en changeant la police d’écriture ou bien en jouant sur l’espacement des lettres et des mots. Certains outils proposent des boites à outil vous permettant de modifier ces paramètres. Cependant, comme chaque dyslexique est unique, il n’existe pas de solution universelle. Chez Glaaster, nous utilisons l’intelligence artificielle pour proposer une correction graphie que mesure, et adapté à votre enfant. L’intelligence artificielle va améliorer cette correction au fur et à mesure que votre enfant travail avec l’outil, pour proposer une aide à la lecture toujours plus personnalisée et performante. D’ailleurs, nous adaptons n’importe quel texte, à partir d’une photo ! Quoi de plus simple

            Favoriser la motivation d’un enfant dyslexique

            En bref:

               

                • L’organisation est essentielle à l’école, et les enfants dyslexiques ont souvent du mal à s’organiser.

                • Cela se traduit par des polycopiés et leçons mal rangés ou perdus, et des agendas mal tenus à jour.

                • Le cartable numérique est une des solutions les plus pertinentes pour ce genre de problème. (en savoir plus)

              La motivation dans les devoirs, et de manière générale, dans tous les sujets qui touchent à l’enfant, est capitale. En tant que parents, vous devez avoir l’habitude de continuellement chercher à motiver votre enfant dans la réalisation des tâches du quotidien. Il existe plusieurs méthodes pour motiver l’enfant, dont certaines sont présentées ci-dessous :

              • Motivation par la menace : pas besoin de décrire longuement cette méthode, il est normal de devoir recourir à la menace dans certains cas, pour contraindre l’enfant à réaliser une tâche. À noter cependant que cette méthode doit rester exceptionnelle pour rester efficace. Plus vous menacer l’enfant, moins les menaces auront d’effets. Restez cohérent et ne n’abusez pas, au risque de perdre le contrôle. (attention, les violences physiques, telles que les fessées, sont interdites par la loi)

              • Motivation par l’empathie : vous allez contextualiser la situation afin de faire comprendre à l’enfant que vous voulez qu’il fasse quelque chose pour vous. Vous cherchez donc à stimuler son empathie, c’est-à-dire le trait de caractère qui lui dicte de faire quelque chose pour le bien de quelqu’un d’autre. C’est souvent ce que vous faites quand vous commencer votre phrase par « Cela me ferait très plaisir si… » ou bien « Je suis très fatigué, pourrais-tu m’aider à. ». Cette méthode à une efficacité aléatoire en fonction des enfants, car chacun construit son caractère à sa manière.

              • Motivation par la récompense : c’est la méthode la plus universelle. Si vous voulez que votre enfant réalise une tâche, il est très efficace de lui proposer une quelque chose en retour. Dans le contexte des devoirs, c’est sûrement ce que vous faites déjà ! «Si tu travailles bien, tu auras de bonnes notes…» ou bien «Viens faire tes devoirs et tu pourras jouer à la console…». Le problème de cette méthode est son caractère court terme et évolutif. Si vous récompensez votre enfant d’une manière quelconque pour ses devoirs, il va s’habituer à cette récompense. Si vous lui demandez, un autre jour, de faire deux fois plus de devoirs pour la même récompense, vous risquez d’avoir un rejet, et vous allez devoir négocier avec lui d’autres récompenses. De plus, la motivation par récompense ne fait effet que jusqu’à la libération de la récompense, et donc doit être réitérée à chaque fois que vous voulez motiver l’enfant. Cela devient vite compliqué de maintenir le rythme, et vous finissez souvent par repartir sur les méthodes précédentes.

              C’est en jouant justement sur la motivation par récompenses que Glaaster vient vous aider. En fournissant un système de badges, défis et autres réalisations, nous transformons les devoirs en jeux, ce qui motive les enfants à réaliser les devoirs donnés par l’école. Pas mal, non ? Et si les devoirs de l’école devenaient des jeux ?

              Conclusion, les outils numériques pour les enfants dyslexiques, c’est OUI !

              Vous l’aurez compris, la dyslexie reste un trouble neurodéveloppemental qui altère l’apprentissage de la lecture, ce qui handicape beaucoup les enfants

              atteints. Cependant, avec les connaissances actuelles de la dyslexie, et les technologies que nous avons à disposition, il est possible de venir gommer

              ces troubles, et faire en sorte que l’école s’adapte un peu plus à ces enfants. N’oublions pas que pour aider ces enfants, il est important de travailler la lecture, en utilisant des outils d’aide à la lecture, comme la synthèse vocale, ou l’adaptation de contenus textuels. II est aussi important de garder les

              enfants motivés pour éviter le décrochage scolaire! Enfin, une bonne organisation est la clé de la réussite.

              Si vous avez trouvé cet article intéressant, n’hésitez pas à le commenter et à le partager, il peut sûrement aider beaucoup d’autres personnes.

              Si vous avez besoin de plus d’informations, écrivez nous directement @ contact@glaaster.com.

              Enfin, nous serions ravis que vous découvriez Glaaster, le logiciel d’aide aux devoirs pour les dyslexiques, basé sur l’intelligence artificielle.

              Toujours pas convaincu ?

              Prenons un rendez-vous pour que nous puissions échanger avec vous sur comment Glaaster peut vous aider et vous faire une démo !

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