Accueil > Test de la Dyslexie en Ligne, Rapide et Gratuit (BDT)
Évaluez le risque de dyslexie en quelques minutes avec notre test inspiré du Bangor Dyslexia Test. Les réponses sont confidentielles et anonymes. Enfin, ce test ne remplace pas un diagnostic médical.
Le Bangor Dyslexia Test est un outil de dépistage rapide qui identifie avec 94 % de fiabilité un risque de dyslexie chez les adultes. Ce test permet d’orienter vers un bilan orthophonique complet si nécessaire, garantissant une prise en charge précoce et adaptée.
Avant l’apprentissage de la lecture, surveillez les difficultés à raconter une histoire, la confusion des notions spatiales (dessus/dessous) et temporelles (matin/soir). Dès le CP-CE1, une lecture lente avec de nombreuses erreurs, une fatigue excessive et un refus d’aller à l’école doivent alerter.
Chez l’adulte dyslexique, les difficultés touchent principalement la mémoire à court terme, l’organisation et la gestion du temps. Une fatigue cognitive après la lecture, des trous de mémoire fréquents et des problèmes de planification sont typiques, malgré une intelligence normale, voire supérieure.
Consultez votre médecin généraliste ou pédiatre qui vous orientera vers un orthophoniste pour un bilan complet. Le diagnostic fiable est possible dès 8 ans (fin CE1), après l’apprentissage de la lecture. Le bilan coûte entre 200 et 800 € et peut inclure des examens complémentaires.
Oui, la dyslexie a une composante génétique forte : 70 à 80 % du risque est héréditaire. Si un parent est dyslexique, ses enfants ont plus de risques de l’être également. Ce n’est pas lié à l’intelligence, mais à un fonctionnement neurologique différent transmis génétiquement.
La dyslexie ne se guérit pas, mais elle se compense efficacement par une rééducation orthophonique régulière, des adaptations pédagogiques (temps supplémentaire, police adaptée) et des outils technologiques (synthèse vocale, livres audio). Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats scolaires et professionnels.
Consultez dès les premiers signes, idéalement dès la maternelle si vous observez des difficultés de langage. Le diagnostic formel se fait à partir de 8 ans, mais une intervention précoce évite l’aggravation des troubles et préserve la confiance en soi de l’enfant.
Le test de Dyslexie disponible sur cette page est une libre inspiration du Bangor Dyslexia Test (ou BDT). Le BDT est un test de dépistage destiné aux adultes qui est à la fois court et fiable.
En effet, le BDT permet d’identifier avec une fiabilité de 94 % si les personnes présentent ou non un risque de dyslexie. Au-delà de ça, un score élevé au BDT est associé à de moins bonnes performances aux tests de lecture et d’écriture.
La dyslexie est un trouble du neurodéveloppement qui affecte la capacité de lire et d’écrire. Chez les enfants, la dyslexie peut se manifester, entre autres, par :
Souvent, les enfants dyslexiques sont plus à l’aise à l’oral qu’à l’écrit. Ils peuvent aussi se sentir plus confiants en mathématiques qu’en français.
Enfin, il est essentiel de rappeler que les enfants dyslexiques ne sont pas des cas isolés. En effet, on estime une proportion de 6 à 8 % d’élèves dyslexiques aujourd’hui en France.
Si la lecture est un indicateur évident pour déceler la dyslexie chez les enfants, d’autres signes peuvent permettre un repérage en amont de son apprentissage :
Plus globalement, le comportement de l’enfant peut changer au fil des mois. Il peut refuser de lire, d’aller à l’école, se renfermer sur lui-même ou être anormalement fatigué malgré un rythme de sommeil régulier.
Chez l’adulte, la dyslexie ne se résume pas à des difficultés de lecture. La plupart des adultes dyslexiques lisent correctement, mais peuvent être un peu plus lents ou moins à l’aise face à de gros volumes de texte.
Les signes les plus marquants concernent plutôt la mémoire de travail, le traitement des sons et la vitesse de traitement visuel. Ces difficultés contrastent souvent avec une bonne intelligence verbale ou un raisonnement fluide, ce qui peut rendre la dyslexie difficile à repérer.
Concrètement, on peut observer :
Ces difficultés peuvent avoir un impact émotionnel important. Beaucoup d’adultes dyslexiques ressentent une baisse de confiance en soi, un sentiment de honte ou l’impression de devoir toujours « faire plus d’efforts » que les autres. Cela peut parfois être confondu avec du stress, de l’anxiété ou une dépression.
Pourtant, ces personnes disposent souvent d’un excellent raisonnement verbal, d’une pensée créative et d’une grande capacité d’adaptation. C’est ce décalage entre leurs forces intellectuelles et leurs difficultés pratiques qui crée le plus souvent la frustration.
Le seul moyen pour savoir si votre enfant, ou vous-même, est dyslexique est d’obtenir un diagnostic de la part d’un professionnel de santé.
Pour ce faire, le plus simple est de consulter votre médecin généraliste (ou pédiatre). Ce dernier pourra faire un bilan clinique sur le développement de son patient et voir s’il faut entamer une démarche de diagnostic. Le cas échéant, il pourra vous orienter vers un orthophoniste pour la réalisation d’un bilan.
Obtenir ce diagnostic est primordial dans la mesure où il permet de déployer la meilleure stratégie pour faire face aux difficultés de l’enfant. Et ces sources peuvent être diverses puisqu’il est aussi possible d’être « Multidys ».
Ce terme désigne une situation dans laquelle l’enfant est concerné par plusieurs troubles des apprentissages simultanément tels que :
La règle est simple : le plus tôt possible. En effet, plus les troubles des apprentissages sont traités rapidement, plus il est possible de mettre en place des adaptations pour éviter toute aggravation.
Les troubles dys peuvent apparaître très tôt, parfois même dès l’âge de 3 ans. Toutefois, il n’est possible de poser avec certitude un diagnostic qu’à la fin du CE1, soit vers l’âge de 8 ans. En effet, la dyslexie ne peut pas être diagnostiquée avant que l’enfant ne commence à lire et à écrire.
Le diagnostic repose alors sur la réalisation d’un bilan orthophonique permettant de définir la sévérité du trouble du langage écrit ainsi que ses caractéristiques (dyslexie, dysorthographie…)
D’autres examens peuvent également être prescrits tels que :
Le diagnostic de la dyslexie est remboursé par l’Assurance maladie (sauf dépassement d’honoraires). Par contre, le bilan neuropsychologique peut coûter entre 200 et 800 €.
Non, la dyslexie n’est pas une maladie. Ce n’est pas quelque chose que l’on “attrape” ou que l’on peut guérir. Il s’agit d’un trouble du neurodéveloppement qui engendre un fonctionnement différent du cerveau et qui va impacter l’attention, la mémoire, la perception, le langage, la résolution de problèmes et/ou l’interaction sociale.
Heureusement, il est possible d’agir pour mieux vivre avec la dyslexie :
Avec un accompagnement adapté et des stratégies personnalisées, une personne dyslexique peut apprendre, travailler et réussir tout aussi bien que les autres.
La dyslexie est un trouble avec une forte composante héréditaire, et se transmet donc du parent à l’enfant. En effet, les estimations actuelles suggèrent que l’influence génétique pourrait représenter 70%, voire 80%, du risque de dyslexie.
Précisons toutefois que certains facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle et que la dyslexie n’est pas un signe de manque d’intelligence.
Si les causes de la dyslexie restent mal connues, nous savons en revanche qu’il n’existe pas un « gène de la dyslexie » qui aurait un effet important sur la lecture et l’apparition du trouble. Cela dit, un cumul des variations génétiques peut augmenter le risque de dyslexie.
Mais ce n’est pas tout :
Les variations génétiques associées à la lecture et à la dyslexie sont également associées à d’autres troubles neurodéveloppementaux comme le trouble du déficit de l’attention-hyperactivité (TDAH).
Il n’existe pas de traitement médicamenteux ou de thérapie (exercices d’optométrie, perception visuelle ou encore l’intégration auditive…) permettant de guérir de la dyslexie.
Pour autant, nous ne sommes pas démuni(e)s face à la dyslexie :
Le meilleur traitement repose sur des interventions éducatives au travers de la rééducation orthophonique qui aident la personne dyslexique à mieux reconnaître les sons et les mots.
Pour cela, on combine généralement plusieurs approches :
La dyslexie touche 6 à 8 % des élèves français et nécessite un dépistage précoce pour mettre en place les bonnes adaptations.
Ce trouble neurodéveloppemental, souvent héréditaire, ne reflète en rien l’intelligence de votre enfant. Un diagnostic posé par un orthophoniste permet d’accéder à un accompagnement personnalisé qui transformera ses difficultés en points d’appui pour sa réussite.
Avec le bon soutien, les personnes dyslexiques excellent souvent dans les domaines créatifs et développent des capacités d’adaptation remarquables.
Prenez en photo ses devoirs et obtenez une version lisible et adaptée à sa dyslexie.

Doctorante en sciences cognitives, Université Claude Bernard Lyon 1
Camille mène des recherches sur les adaptations visuelles des textes pour faciliter la lecture des enfants. Autrice de publications scientifiques et intervenante universitaire, elle traduit les avancées de la recherche en solutions concrètes pour une lecture plus accessible et inclusive.