Comment Voit un Dyslexique ? (Guide et Simulateur)

Pour comprendre et aider un proche, on peut avoir envie de se mettre à sa place. Et dans ce cadre-là, il est légitime de se poser la question : “Comment voit une personne dyslexique ?

Malheureusement, Internet regorge de représentations de la dyslexie plus proches du récit fantastique que de la réalité

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir comment une personne dyslexique voit le monde d’après les retours des concernés et de la Science.

Aidez votre enfant DYS à lire plus facilement et à reprendre confiance

Prenez en photo ses devoirs et obtenez une version adaptée à sa dyslexie plus claire et plus agréable à lire.

Sommaire :

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Sommaire :

En Bref

Comment voit un dyslexique ?

La dyslexie n’affecte pas la vision elle-même (les yeux fonctionnent normalement), mais l’interprétation cérébrale des informations visuelles. Certaines personnes dyslexiques ont du mal à regrouper les lettres en mots, perçoivent un flou ou un écrasement des caractères, ou traitent seulement une à deux lettres simultanément.

Les erreurs fréquentes incluent les confusions entre lettres similaires (b/d, p/q, n/r), les inversions de lettres ou syllabes (« partie » lu « patrie »), les oublis (« pote » pour « porte ») ou ajouts de lettres (« syllable » pour « syllabe »), et les confusions entre sons proches ([p]/[b], [t]/[d]).
La lecture dyslexique reste souvent lettre par lettre, même pour des mots connus. Le cerveau ne reconnaît pas automatiquement les mots comme des images globales stockées dans son « dictionnaire visuel ». Cette lecture non automatisée reste lente, hachée et très coûteuse en énergie, mobilisant toute l’attention au détriment de la compréhension.
Certaines personnes dyslexiques rapportent un flou autour des mots, des lettres qui semblent s’écraser ou se rapprocher, une impression d’ondulation du texte, ou des difficultés à délimiter clairement où commence et finit un mot. Ces sensations résultent d’un traitement visuel atypique au niveau cérébral, pas d’un problème oculaire.
Non, la dyslexie dépasse largement la perception visuelle. Elle affecte aussi la conversion des lettres en sons (graphème-phonème), le maintien de l’ordre des lettres en mémoire, le contrôle des mouvements oculaires, et surtout l’automatisation de la reconnaissance des mots. C’est un trouble complexe impliquant plusieurs systèmes cérébraux interconnectés.

Simulateur de Dyslexie

La Dyslexie, C’est Quoi ?

La dyslexie (ancienne appellation du “Trouble Spécifique des Apprentissages avec déficit en lecture”) vient du grec dys (« sans ») et lexis (« mot »)

C’est un trouble du neurodéveloppement qui affecte la capacité d’un individu à automatiser l’apprentissage du langage écrit. En d’autres termes, la dyslexie affecte l’ensemble des mécanismes qui permettent peu à peu la maîtrise de la lecture et de l’écriture.

Important : Ce type de trouble correspond à une manière différente pour le cerveau de se développer et de fonctionner. Ce n’est ni une maladie, ni un manque d’intelligence.

Comprendre et accepter cela est particulièrement important. Cela change non seulement notre regard sur ces troubles, mais aussi celui des enfants qui peuvent ainsi se construire une image positive d’eux-mêmes tout en bénéficiant du soutien nécessaire.

Aujourd’hui, 6 à 8 % des élèves en France pourraient être dyslexiques.

Comment Voit une Personne Dyslexique : Ce que la Science Nous Apprend

Il est impossible d’avoir une représentation réaliste de la manière dont voit une personne dyslexique. Toutefois, il est important de démystifier certaines informations largement répandues sur les réseaux sociaux :

  • Non, les personnes présentant une dyslexie ne voient pas les mots écrits à l’envers ;
  • Non, des chiffres ne remplacent pas les lettres ;
  • Non, les lettres ne se déplacent pas et ne changent pas de manière intempestive.

Les exemples ci-dessous sont donc des simulations fictives, inspirées de descriptions présentes dans la littérature, mais qui ne reflètent pas l’expérience de toutes les personnes dyslexiques. 

Nous les proposons uniquement dans un but pédagogique, pour aider à imaginer certaines difficultés possibles de lecture, en gardant bien en tête que chaque personne vit la dyslexie à sa manière.

1. Des Difficultés à Regrouper les Lettres

Certaines personnes dyslexiques peuvent avoir des difficultés à associer entre elles les lettres qui forment un mot, tout en excluant les lettres environnantes.

Concrètement, cela peut placer le lecteur dans une situation qui ressemble à celle où vous devriez lire ceci :

Comment voit un dyslexique exemple de déficit de groupement selon la proximité

Ou encore à ceci :

Comment voit un dyslexique exemple de déficit de groupement selon l'alignement

Mais alors pourquoi ?

Pour lire un mot, notre cerveau doit réaliser une opération complexe appelée “groupement visuel. Il s’agit d’associer entre elles les lettres qui forment un mot, tout en excluant les lettres environnantes. Pour ce faire, on utilise plusieurs indices pour regrouper les lettres :

  • Proximité : les lettres d’un même mot sont plus proches entre elles que des mots voisins ;
  • Alignement : elles sont alignées sur une même ligne horizontale ;
  • Connexions : elles peuvent être liées comme dans l’écriture manuscrite par exemple ;
  • Ressemblance : si elles sont écrites dans la même police.

Or, certaines personnes dyslexiques sont peu sensibles à ces critères de regroupement. Leur cerveau peine à définir clairement où commence et où finit un mot. Cela peut expliquer des erreurs avec des lettres qui « migrent » d’un mot à l’autre ou d’une ligne à l’autre.

2. Confusions entre Lettres qui se Ressemblent Visuellement

Certaines personnes dyslexiques confondent des lettres visuellement similaires : [b] et [d], [p] et [q], [n] et [r], [f] et [t]

En fait, le cerveau peine à reconnaître instantanément et de manière automatique la forme des lettres. Il doit donc traiter chaque lettre individuellement et ne parvient pas à les stocker comme des images distinctes.

En d’autres termes, c’est comme s’il nous fallait redécouvrir à chaque fois la forme d’une lettre.

Important : La dyslexie n’est pas un problème de vision (les yeux voient bien), mais un problème d’interprétation cérébrale de ce qui est vu.

Plusieurs mécanismes cérébraux pourraient expliquer ces difficultés :

  • Une moins bonne détection des contrastes : une des composantes du système visuel (la voie magnocellulaire) fonctionne moins efficacement, ce qui fait que le cerveau n’arrive pas à traiter l’information visuelle aussi clairement et rapidement qu’il le devrait ;
  • Une reconnaissance des lettres non automatisées : pour lire efficacement, le cerveau doit reconnaître chaque lettre comme un symbole spécifique portant un sens, et ce de façon automatique. Or, chez les dyslexiques, une région du cerveau (VWFA pour Visual Word Form Area ou « zone de la forme visuelle des mots ») pourrait fonctionner moins rapidement.
Enfant dyslexique en difficulté face à un livre inadapté à son trouble neurodéveloppemental

3. Des Confusions entre Sons Proches

Il est également possible de confondre des sons similaires : [p] et [b], [t] et [d], ainsi que des mots avec une prononciation proche comme « pain » et « bain », « ton » et « don ». 

En fait : devant un mot, le lecteur dyslexique ne trouve pas immédiatement la correspondance entre la suite de lettres et le son qu’elle représente. 

Concrètement :

Après avoir identifié visuellement une lettre, le cerveau doit encore la convertir en son (appelé phonème), puis assembler ces sons pour donner du sens au mot.

Exemple : [P] + [A] + [I] + [N] = [pɛ̃ŋ] = 🥖

Et dans le cas de la dyslexie, le cerveau peine à faire le lien automatique et rapide entre la lettre imprimée (le graphème) et le son (le phonème). Cela pourrait être dû à une connexion moins efficace entre différentes parties du cerveau dédiées à ces tâches.

4. Des Oublis, Ajouts ou Inversions de Lettres

Certaines personnes présentant une dyslexie peuvent également oublier, ajouter ou inverser des lettres ou des syllabes à l’intérieur des mots :

  • Oubli de lettre : « tabe » au lieu de « table », « pote » au lieu de « porte »
  • Ajout de lettre ou syllabe : « syllable » au lieu de « syllabe », « mairie » au lieu de « marie »
  • Inversion de lettres ou syllabes : « partie » lu « patrie », « cirque » lu « crique »

Pour lire correctement, nous devons retenir en mémoire pendant un très court instant l’ordre des lettres et des sons. Cela nous permet ainsi d’assembler le mot correctement. Là encore, les connexions inhabituelles entre les zones du cerveau d’une personne dyslexique rendent cette tâche moins efficace.

Il est ainsi plus difficile de maintenir l’ordre et la séquence des éléments du mot pendant le processus de lecture.

5. Une Sensation de Flou, d'Écrasement ou d'Ondulation des Lettres

Parfois, des sensations visuelles particulières sont décrites. On parle d’un flou autour des mots, des lettres qui semblent être écrasées les unes contre les autres, ou des mots qui ondulent.

Là encore, c’est lié au fonctionnement atypique du système visuel et des régions du cerveau. Résultat : les textes semblent instables, les espaces entre les mots mal définis, et la lecture devient encore plus fatigante.

6. Perception d’une à deux lettres à la fois

Certaines personnes dyslexiques ne parviennent pas à traiter plusieurs lettres simultanément. Elles ont donc besoin de se concentrer sur les lettres les unes après les autres. 

Concrètement : 

Un normo-lecteur a un empan visuel, c’est-à-dire le nombre de lettres qu’il peut traiter en un seul coup d’œil, d’environ 7 à 9 lettres. Ce chiffre peut chuter jusqu’à 1 ou 2 lettres à la fois en cas de dyslexie.

Cette difficulté vient surtout d’un problème d’attention visuelle. Le cerveau a du mal à analyser et à organiser plusieurs formes en même temps. La quantité d’éléments à traiter devient trop importante, “sature” leur champ de vision et réduit ainsi radicalement leur empan de lecture.

7. Des Mouvements des Yeux Instables et des difficultés pour passer d’une ligne à l’autre

Certaines personnes dyslexiques présentent des mouvements oculaires instables avec des retours en arrière fréquents et involontaires engendrant, entre autre, une difficulté à suivre les lignes ou à passer d’une ligne à l’autre.

Pour lire une ligne, nos yeux ne glissent pas de façon continue. Ils font de petits bonds rapides (appelés saccades) et s’arrêtent pour fixer le mot. Or, ce mécanisme (contrôle oculomoteur), est moins stable chez certaines personnes dyslexiques. Pourquoi ?

Les perceptions provenant des yeux sont mal gérées par la partie de notre cerveau qui sert de “centre de tri des informations”. Cela pourrait être lié à une sous-activation des régions visuelles associées au mouvement, ce qui pourrait expliquer les saccades oculaires irrégulières, les retours en arrière nombreux et le balayage du texte difficile et non automatique.

Redécouvrir sans cesse les mots

Nous avons parlé jusqu’ici de la manière dont les personnes dyslexiques peuvent percevoir visuellement les lettres et les mots. 

Mais la lecture, ce n’est pas seulement voir les symboles. C’est aussi les reconnaître instantanément et leur donner du sens sans effort conscient.

Or, cette tâche n’est pas non plus automatisée chez beaucoup de personnes dyslexiques.

Concrètement : 

Lorsque vous lisez le mot « maison« . Vous le reconnaissez instantanément et sans avoir à penser à la combinaison [m] + [a] + [i] + [s] + [o] + [n]

Votre cerveau a enregistré ce mot comme une image globale dans son « dictionnaire visuel ». 

Or, pour une personne dyslexique, même après avoir lu ce mot des dizaines, voire des centaines de fois, le cerveau ne le reconnaît pas automatiquement. Elle doit souvent repartir du début : [m] + [a] + [i] + [s] + [o] + [n], comme si c’était la première fois.

Résultat : la lecture reste lente, hachée et demande une concentration intense. L’énergie qui devrait être disponible pour comprendre le texte est entièrement mobilisée pour le simple acte de déchiffrer. L’enfant lit le texte, mais à la fin de la page, il ne sait pas nécessairement ce qu’il vient de lire.

Pour vous donner un exemple :

Ou encore à ceci :

Ce texte est écrit avec des mots dont l’orthographe n’est pas correcte et qui est donc inhabituelle pour vous. Si les mots restent déchiffrables, ils peuvent être plus difficiles et plus longs à décoder, si bien qu’il pourrait être difficile de tout comprendre et de se rappeler des détails du contenu.

Eh bien, c’est un peu ce que vit un dyslexique : à chaque fois qu’il voit un mot, même s’il l’a déjà lu, son orthographe lui paraît nouvelle à chaque fois.

Les Points Forts des Personnes Dyslexiques

Il est essentiel de le rappeler : la dyslexie n’a rien à voir avec l’intelligence. Les personnes présentant ce trouble des apprentissages sont tout autant intelligentes que les neurotypiques et présentent des forces remarquables dans d’autres domaines :

  • Pensée créative : capacité à imaginer des solutions originales
  • Raisonnement spatial : facilité à se représenter les objets en 3D, à comprendre les cartes
  • Vision d’ensemble : capacité à voir les choses dans leur globalité plutôt que de se perdre dans les détails
  • Grande persévérance : développée face aux obstacles rencontrés depuis l’enfance

Comment aider un enfant dyslexique ?

Aucun médicament ni thérapie spécifique (comme les exercices visuels ou auditifs) ne permet de faire disparaître la dyslexie. Cependant, des solutions efficaces existent.

L’approche la plus efficace repose sur un accompagnement pédagogique adapté qui aide la personne dyslexique à améliorer sa reconnaissance des sons et des mots.

Cet accompagnement s’articule généralement autour de plusieurs méthodes :

  • Méthode explicite : apprentissage structuré et progressif de l’association entre les sons et les lettres pour construire des mots
  • Méthode phonologique : exercices pour manipuler les sons (les isoler, les assembler, découper les mots en syllabes, repérer leur position dans les mots)
  • Outils de compensation : au fil de la scolarité, l’accès à des livres audio, des logiciels de lecture vocale et d’autres aides technologiques vient compléter et faciliter les apprentissages

Le parcours demande du temps, de la patience et de la persévérance, mais les progrès sont réels. Votre soutien, votre compréhension et votre confiance en ses capacités sont des piliers essentiels pour aider votre enfant à surmonter ses difficultés et à révéler tout son potentiel.

Orthophoniste en séance avec une petite fille dyslexique

Le Diagnostic : Pourquoi C'est Important ?

Si vous soupçonnez une dyslexie chez votre enfant, commencez par consulter au plus vite votre médecin généraliste ou un pédopsychiatre. Ce dernier pourra faire un bilan clinique sur le développement de son patient et voir s’il faut entamer une démarche de diagnostic.

Le cas échéant, il pourra vous orienter pour la réalisation d’un bilan orthophonique. Obtenir ce diagnostic est primordial dans la mesure où il permet de déployer la meilleure stratégie pour faire face aux difficultés de l’enfant.

Quand s'inquiéter ?

Avant même l‘apprentissage formel de la lecture, certains indices peuvent alerter les parents :

  • En maternelle : difficultés persistantes dans l’expression orale, confusion fréquente des notions d’espace (haut/bas, devant/derrière) et de temps (hier/demain), dessins désorganisés
  • En début de CP : apprentissage du décodage particulièrement laborieux, peine à identifier et manipuler les sons dans les mots, fluidité verbale limitée
  • En CE1 : lecture restée très hésitante malgré l’entraînement, compréhension difficile à l’écrit, production écrite très coûteuse en énergie avec de nombreuses ratures.

Les Dispositifs d'Aide Scolaire

Plusieurs dispositifs existent pour accompagner les élèves dyslexiques à l’école :

  • Le PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé) : accessible sans reconnaissance de handicap, il permet des aménagements pédagogiques (emploi du temps adapté, polycopiés, logiciels d’aide, temps supplémentaire aux examens)
  • La reconnaissance MDPH : pour les situations plus sévères, la Maison départementale des personnes handicapées peut accorder une aide financière, un accompagnant (AESH), un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) avec des aménagements renforcés, voire une orientation vers une classe Ulis pour consolider les apprentissages fondamentaux

Adapter les Supports de Lecture et d'Écriture au Quotidien

Pour accompagner votre enfant au quotidien sans épuisement mutuel, quelques principes guident une pratique efficace :

  • Créer les bonnes conditions : privilégiez des sessions de lecture dans un espace calme, au moment où votre enfant est encore disponible mentalement et limitez au maximum les sources de distraction.
  • Encourager sans pression : célébrez les petites victoires concrètes plutôt que de pointer les erreurs. Les comparaisons avec la fratrie ou les camarades sont à bannir absolument. Rappelez-vous : chaque personne progresse à son rythme.
  • Varier les plaisirs : alternez la lecture (un paragraphe chacun), jouez avec les intonations et les personnages, laissez votre enfant choisir ses livres même s’ils vous semblent simples. Explorez aussi les jeux de sons, les applications adaptées, les supports tactiles.
  • S’équiper intelligemment : mise en page adaptée des textes, synthèse vocale, réglettes de lecture, livres audio… Tous ces outils peuvent faciliter et rendre les devoirs plus ludiques.

Méfiance Face aux Solutions Miracles

Le marché des « aides à la dyslexie » s’est enrichi ces dernières années de dispositifs optiques (lunettes, lampes stroboscopiques) censés compenser un prétendu déficit de l’œil directeur. Si quelques enfants y trouvent un certain confort, le consensus scientifique et médical reste sans appel : aucune preuve solide ne valide leur efficacité.

Toutefois : 

Il est important de faire contrôler régulièrement la vision de votre enfant. Un trouble visuel classique (myopie, astigmatisme, problème de convergence) peut aggraver les difficultés de lecture. Dans ce cas, une correction optique adaptée ou des séances d’orthoptie peuvent apporter un réel soulagement.

Mais attention : ces troubles visuels ne causent pas la dyslexie, ils peuvent simplement s’y ajouter.

Que Retenir ?

La dyslexie n’est ni un défaut de vision ni un manque d’intelligence, mais un fonctionnement cérébral différent qui affecte l’automatisation de la lecture.

Comprendre les mécanismes en jeu, du traitement visuel à la reconnaissance des mots, permet d’adapter l’accompagnement et de valoriser les nombreuses forces des personnes dyslexiques.

Avec un diagnostic précoce, un soutien adapté et des outils appropriés, votre enfant peut développer des stratégies efficaces pour surmonter ses difficultés et s’épanouir pleinement dans ses apprentissages.

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